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L'hypersensibilité ou l'enfer des sens

Dernière mise à jour : 29 sept.

Une jeune femme de 28 ans est venue me voir avec une perception d'elle-même très basse.

Elle est venue en pleurant car "je n'ai pas d'idées à moi, pas d'avis, je ne sais pas ce que ressentent les gens et je veux plaire pour qu'on me laisse tranquille."

Dejà toute petite, elle perçevait la différence entre elle et les autres enfants. Se marginalisant au fur et à mesure de son évolution, l'adolescence fut pour elle une période très difficile.

Recluse sur elle même et n'osant depuis longtemps déjà plus exprimer la moindre idée ou volonté car la peur l'envahissait.


Sa perception des sons, des couleurs, des odeurs, tous les sens de son être étaient exarcerbés. Elle ne pouvait communiquer avec son entourage.

Petite elle se rendit vite compte que la majorité des gens étaient incapables de comprendre ou de sentir ne serait-ce que la moitié de ce qu'elle ressentait. Cette situation érigea un mur, qui fut qu'elle soit dans l'incapacité de décrire avec des mots tout ce monde de sensations et de perception qui s'ouvrait à elle.


Ne pouvant nommer ce qu'elle vivait et ne pouvant le partager avec son entourage, elle fuyait ses perceptions. Elle essaya de se fondre dans la masse pour disparaître du radar des critiques et éviter de souffrir encore plus.


L'approche fut de désaturer le cortex cérébral du stress, permettant de canaliser l'émotionnel. S'ensuivit le relâchement des nerfs périphériques et l'accompagnement par des manipulations douces de la sphère abdominale. Un accent fut mis sur le plancher pelvien par des respirations et un travail musculaire doux.

La restructuration du tissu conjonctif par un massage adapté permis de créer de nouvelles routes neurologiques. L'information nouvelle pourra ainsi prendre une route différente que les anciens chemins neuronaux, qui menaient tous à des situations de stress et d'échecs.

Les sens et les organes s'en retrouvent apaisés. Une fois cette étape passée et le corps appaisé, la mémoire du passé revient: la joie de l'enfance, les automatismes de gestion des capacités qui furent perdus au fur et à mesure de l'évolution de l'enfant. L'adulte renoue avec son moi profond et ne fuit plus ses capacités, et au contraire elles deviennent un champ d'expérimentations pour se créer la vie que la personne souhaite au plus profond d'elle même. L'enfant en prenant soin de l'un de l'autre.

 
 
 

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